FITHEB 2018/ Kira Claude Guingané en parle
Kira claude Guingané, administrateur du Festival International de Théâtre et de Marionnette de Ouagadougou(FITMO) est lui aussi au Bénin depuis quelques jours dans le cadre de la 14è biennale du Festival Internationale de Théâtre du Bénin (FITHEB 2018).
« Malgré les petits manquements, le Fitheb 2018 pour moi est une totale réussite parce que pour moi ce n’est pas le confort de la chambre du lit, ou le repas qu’on sert aux artistes, pour moi c’est quand le spectacle rencontre le public qui est de qualité. C’est là, la victoire. » C’est la perception qu’a Kira Claude Guingané qui assiste pour la première fois depuis sa création sur la 14è edition du FITHEB.
Et il continu « C’est ma toute première fois au FITHEB, je le découvre et je découvre son organisation, on y perçoit quelques défaillances mais n’empêche, les artistes sont au rendez-vous, les spectacles sont très intéressants, j’ai la chance d’en voir quelques uns chaque jour et j’en ressorts très satisfait de la qualité des spectacles. » affirme kira Claude Guingané, l’administrateur du FITMO.
Mais pour lui, ce ne sont pas seulement les spectacles qui ont rehaussé la qualité de cette nouvelle édition du FITHEB. « Aussi, il y a les différentes rencontres professionnelles qui nous permettent de connaitre le travail des un et des autres surtout celle d’aujourd’hui (la rencontre entre les directeurs de festivals) qui nous permet de trouver un pont entre les différents festivals afin de permettre aux artistes de circuler facilement tout au moins en Afrique » déclare t-il.
Kira Claude Guingané, également responsable de l’espace culturel Gambidi au Burkina-faso, a participé à la table ronde organisé par le FITHEB sur le thème <Théâtre et engagement civique et social, pour un développement durable, au Bénin, en Afrique et dans le monde>>. Pour Guingané, ce thème vient à point nommé. « J’ai également participé à la table ronde dont la thématique est même l’enjeu du théâtre africain aujourd’hui. Quel théâtre pour qui? Et un théâtre au service du développement humain. Pour moi c’est véritablement ça la question. »
Bérénice Célia Gainsi
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