FAYOLART’S INTERNATIONAL FESTIVAL 2018 / DES RECOMMANDATIONS POUR SORTIR LES ACTEURS CULTURELS AFRICAINS DE LA PRÉCARITÉ
À la suite de deux jours de travaux de réflexions les 21 et 22 décembre 2018, à l’hôtel Miracle de Bohicon,
le forum africain sur l’économie de l’art, économie créative face au marché local et international, initié dans le cadre de la deuxième édition du FAYOLART’S International Festival et
animé par des acteurs culturels venus du Bénin, du Togo, du Tchad, du Niger et du Congo, à accouché de « l’appel culturel de Bohicon pour l’Afrique » (ACBA).
Cet appel, a été présenté à la presse hier, dans la salle Antoine Dandélé du FITHEB.
Du rôle des États africains et des artistes
Les activités du forum africain sur l’économie de l’art, à connu plusieurs communications et réflexions sur plusieurs thèmes à savoir entre autres: »Comment sortir l’artiste africain de la précarité », « Économie de l’art, économie créative », « La gestion de la production »…
Des suite de ces réflexions, le forum a fait des recommandations à l’endroit aux États africains et des artistes. Au premier, il recommande entre autres le renforcement de financement dédié à l’art et à la culture, l’opérationnalisation des différentes conventions, des statuts et chartes signés dans le cadre de la diversité culturelle et du développement des arts et la culture…
Le concours et l’implication des artistes étant très capital, le forum recommande à ces derniers entre autres, la professionnalisation afin de les sortir de l’amateurisme qui caractérise les arts et cultures en Afrique. Aussi, ils sont invités à la mutualisation de leurs efforts afin de créer une synergie dynamique dans le sens de l’éclosion et du développement des États africains.
Du rôle des scientifiques et des universitaires
Aux scientifiques et aux universitaires, deux principales recommandations sont faites. En un premier point, le forum africain sur l’économie de l’art leur recommande, la prise en charge dans les travaux de recherche, des thématiques liés aux arts et à la culture, afin de doter les États africains des Études et des statistiques conséquentes pour permettre d’évaluer le travail des créateurs que sont les artistes. En second point, les scientifiques et universitaires sont conviés à une formulation d’instruments et d’outils, permettant de faciliter le travail au quotidien des acteurs culturels et des artistes.
Ces recommandations, consignées dans l’appel culturel de Bohicon et ayant pour objectif de sortis les artistes de la précarité, vont selon Eric Orphée Gnikpo, initiateur du fayolart’s International Festival et dudit forum « être porté aux États africains à qui revient le gros boulot en ce qui concerne l’application de ces recommandations »
Outre la participation de plusieurs acteurs culturels du Bénin, du Tchad, du Congo, il faut rappeler que ce forum a également connu la présence et la participation de Cheick Amadou Kotondi du Niger, Léonard Yakanou du Togo.
Bérénice C. Gainsi
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