Cinéma : Les portes du FESPACO 2021 s’ouvrent ce jour au pays des hommes intègres
Le septième art est à l’honneur au Burkina-faso. En effet, la 27ème édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) ouvre ses portes ce samedi 16 octobre et ce jusqu’au 23 octobre 2021. Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso va briller pendant huit jours aux couleurs du cinéma africain et de la diaspora sous le thème « Cinémas d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards, nouveaux défis ».
Prévue initialement pour se tenir du 27 février au 6 mars 2021, la 27 édition du FESPACO s’est vue repousser au 16 octobre à cause de la pandémie du corona virus. Pour cette nouvelle édition, qui va jusqu’au 23 octobre, 239 films venus de 50 pays composent la sélection dont 17 long métrages en compétition pour l’Étalon d’or du Yennenga.
FESPACO 2021, c’est une programmation riche et variée aux empreintes de la diversité et de la productivité du continent. Pour cette 27ème édition, de nouvelles catégories ont été créées afin de donner une meilleure visibilité des films nous renseigne le site bbc.com .
La catégorie « Burkina » qui veut faire la lumière sur les réalisateurs et producteurs burkinabè ; la catégorie « Perspective » qui veut soutenir les réalisateurs « qui sont à leur 1er et 2ème long métrage »; les enfants et les jeunes sont également à l’honneur à travers la catégorie « Fespasco Sukabè »(Fespaco enfants). Telles sont nommées les nouvelles catégories désormais inclues au FESPASCO 2021.
Au delà des projections de films, la programmation du FESPACO 2021 a également prévu des colloques autour du thème de financement du cinéma et de l’audiovisuel, de la distribution et la circulation des œuvres et de la formation « en vue de proposer des solutions qui puissent permettre de sortir le secteur du cinéma et de l’audiovisuel de l’emprise des pesanteurs économique, sociale et politique qui freinent son essor sur le continent ».
FESPACO 2021, c’est sous la direction artistique de Alex Moussa Sawadogo, délégué général. Le jury a pour président le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako.
Les 17 longs métrages en compétition pour l’Étalon d’Or sont les suivants :
Air conditioner, de Mario Bastos (Angola)
Baamum Nafi, de Mamadou Dia (Sénégal)
Bendskins (Moto Taxi), de Narcise Wandji (Cameroun)
Eyimofe (This is my desire), de Chuko Esiri (Nigéria)
Farewell Amor, d’Ekwa Msangi (Tanzanie)
Feathers, d’Omar El Zohainy (Egypte)
Freda, de Gessica Geneus (Haïti)
La femme du fossoyeur, d’Ahmed Khadar (Somalie)
La nuit des rois (Night of the Kings), de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire)
Les trois lascars, Boubakar Diallo (Burkina Faso)
Lingui, les liens sacrés, de Haroun Mahamat-Saleh (Tchad)
Nameless (Les anonymes), de Wa Nkunda Mutiganda (Rwanda)
Oliver Black, de Tawfik Baba (Maroc)
Souad, d’Amin Ayten (Égypte)
The White Line, de Desireee Kahikopo-Meiffret (Namibie)
This is not a burial, it is a resurrection, de Jeremiah Lemohang Mosese (Lesotho)
Une histoire d’amour et de désir, de Leyla Bouzid (Tunisie).
Bérénice Célia Gainsi
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