Football: Salima Rhadia Mukansanga, le sifflet féminin de la CAN 2021
Pour la première fois de son histoire, une femme tient le sifflet à la Coupe d’Afrique des Nations. En effet, le mardi 18 janvier 2022, Salima Rhadia Mukansanga a officié en tant qu’arbitre central lors de la rencontre entre le Zimbabwe et la Guinée. D’origine rwandaise, Salima a été assisté de trois autres femmes à ce match remporté par le Zimbabwe (2-1).
C’est de l’inédit dans l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations. La Rwandaise Salima Rhadia Mukansanga devient la toute première femme à officier un match de football à cette grande compétition continentale. A Yaoundé ce mardi 18 janvier, Salima Rhadia Mukansanga était à la manette de la rencontre entre le Zimbabwe et la Guinée (2-1).
Assistée de la Camerounaise Carine Atemzabong et la Marocaine Fatiha Jermoumi sur la touche et de la Marocaine Bouchra Karboubi à l’arbitrage vidéo, Salima Rhadia Mukansanga a exercé son rôle d’arbitre central de façon remarquable. D’après les confrères de France 24, <<Elle ne s’est pas particulièrement fait remarquer, ce qui est toujours un bon signe en matière d’arbitrage>> .
Au cours de ce match entre le Zimbabwe et la Guinée, elle a sifflé à 34 reprises et distribué 3 cartons pour chaque équipe. « Nous sommes extrêmement fiers de Salima car elle a travaillé dur pour être là où elle est aujourd’hui. Nous savons qu’elle a dû surmonter de sérieux obstacles pour atteindre ce niveau et elle mérite qu’on lui accorde du crédit », a souligné Eddy Maillet, directeur des arbitres de la CAF dans un communiqué.
Bien avant ce match, Salima Rhadia Mukansanga avait été le 10 janvier dernier pour le match entre la Guinée et le Malawi (1-0), la première femme quatrième arbitre d’un match de la CAN.
Salima Rhadia Mukansanga écrit ainsi une nouvelle page de l’histoire du football africain. Et pour Eddy Maillet, directeur des arbitres de la CAF « Ce moment n’est pas seulement pour Salima mais pour chaque jeune fille en Afrique qui a la passion du football et qui se voit comme arbitre dans le futur ».
Bérénice Célia Gainsi
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