ARTIRIUM: Un nouvel outil numérique pour une révolution du secteur culturel
Permettre d’acquérir et de transmettre des expressions culturelles d’Afrique, des techniques de créations et des méthodes de management en arts et cultures sur nos territoires, ainsi se présente l’objectif de l’Artirium. Plateforme numérique, Artirium se démontre être un outil utile pour les créateurs dans le but de rendre encore plus crédible la transmission des techniques de création tout en tenant compte de la qualité de ces dernières, de la consommation et le management artistique et culturel. Le jeudi 28 juillet 2022, Sedjro Giovanni Houansou, promoteur de l’Artirium, a procédé au lancement officiel du joyau à l’Institut Français de Cotonou en présence de plusieurs acteurs culturels de qualité et des autorités culturelles à divers niveau.
Le caractère essentiel et important de cette plateforme dans la promotion de la culture, justifie la présence des nombreuses autorités à cette cérémonie officielle de lancement. Artirium est un projet qui met en œuvre une nouvelle plateforme dans le monde culturel. Outil de transmission en arts et culture, il est accessible aux créateurs amateurs et professionnels, aux décideurs privés et publics, aux étudiants, aux chercheurs, aux structures intervenants dans la promotion des patrimoines, ainsi qu’aux producteurs d’arts vivants. Artirium est une plateforme qui vient en appui à toute la chaine de la production artistique et de la promotion culturelle. Elle se focalise en effet sur l’acquisition et la transmission de savoir-faire.
Pour Sedjro Giovanni Houansou, ce projet a été créé suite à une ample prospection. « Aujourdhui nous avons la possibilité d’aller sur le net, sur des plateformes et d’apprendre à faire du graphisme, des montages vidéos, à utiliser des outils de créations qui habituellement se servent de l’informatique et du numérique. Mais ce nest pas le cas avec ce que nous pratiquons avec les arts. Nous sommes restés très classiques la plupart du temps, il faut absolument traverser des frontières et prendre des risques pour arriver dans un pays en craignant la sécurité et ne pas avoir les bons contacts. Il y a aussi la difficulté que nous avons pour circuler du point de vue des frontières, d’où nous avons la difficulté d’accéder à la culture de l’autre » affirme-t-il.
C’est donc pour pallier à cet état de chose que l’Artirium a vu le jour. En amont, c’est par la création du site web benincréa.net en 2017, que l’aventure a démarré pour permettre aux acteurs culturels de saisir de réelles opportunités qui s’offrent à eux au plan national et international.
L’Artirium est donc une suite parfaite qui vient colorer l’esprit dynamique du passionné culturel Sedjro Giovanni Houansou et de toute son équipe, soucieux d’offrir le meilleur au monde culturel.
Par ailleurs, à travers le projet global Artirium 1.2+, l’Association SudCréa facilite la médiation tout en outillant certains acteurs qui ont la faciliter d’intervenir dans un territoire. A cet effet, de Mars à Avril 2022, des notions ont été enseignées aux enfants défavorisés, en humour et en danse, à travers un master class animé par l’humoriste béninois Judicaël Avaligbé alias Kromozom et la danseuse professionnelle de la compagnie Grenade de Marseille, Magali Fouque.
En plus de toutes les opportunités qu’offre Artirium aux acteurs culturels, cette plateforme se veut être également un outil de détection de talents. D’où l’initiation du concours dénommé « les Prix Kirina ». Un challenge en ligne au bout duquel, trois lauréats sont sélectionnés dans les catégories Danse et Humour.
Pour les personnalités présentes à cette cérémonie, le son de cloche est le même. Du Secrétaire Général du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, passant par Carole Borna, Conseiller Technique aux Arts, ainsi que Koffi Attede, Directeur de la Bibliothèque Nationale, et Stanislas Degbo, Président du CNOA, Artirium est sans contradiction un outil essentiel de renforcement du secteur culturel.
Pour Stanislas Degbo, Président du CNOA, « On ne finit pas d’apprendre et cette plateforme vient désormais renforcer leurs activités par la transmission de nos pratiques culturelles à la génération future ». Quant à Koffi Attede, Directeur de la Bibliothèque Nationale, il profite de l’occasion pour féliciter le promoteur de l’Artirium, pour cette belle initiative, pour son engouement et sa détermination. « Il faut trouver une solution pour la pérennisation de la plateforme d’une part, savoir conceptualiser la transmission de nos pratiques artistiques par exemple », a-t-il suggéré.
« l’Artirium est un outil qui a une forte connotation patrimoniale, culturelle, artistique. » déclare Carole Borna, Conseiller Technique aux Arts, tout en félicitant toute l’équipe derrière cette plateforme et en les invitant à aller jusquau bout de cette initiative.
«L’Etat dans ses interventions, privilégie tout ce qui est technologie, même la gestion des dossiers aujourdhui, nous allons beaucoup plus vers ce qui tend vers la durabilité et plus d’efficacité. Le ministère à travers plusieurs structures comme, la Bibliothèque Nationale, la Direction des Arts et du Livre, la Galerie Nationale et bien d’autres structures, envisage mettre en place des plateformes qui permettent d’aller au-devant de la scène en mobilisant le plus grand nombre autour des aspects des arts et de la culture de façon plus globale », a renchérit Aristide Adebayo Adjibodou, Secrétaire Général du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA).
Il faut rappeler que, le projet Artirium a été soutenu par le Programme ACP-UE CULTURE (Afrique de l’Ouest) AWA, porté par un Consortium formé de l’Institut Français (Paris France), chef de file et son partenaire codemandeur le Centre Culturel Korè (Ségou -Mali) avec le support du Secrétariat de l’OEACP – Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.
SpartiCulture
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