Bénin / Boxe: Florly Santos Boko, la Wonder Woman de la boxe béninoise
Elle s’appelle Florly Santos Boko. Au Bénin, elle est la seule et unique femme qui telle une amazone prête à aller au front, se consacre avec passion, ambition et détermination à la révélation et au succès de la boxe.
Considérer comme le « Noble art », la boxe est une discipline sportive à travers laquelle on lit : combativité, courage, ruse, détermination et esthétique. Au Bénin, la boxe s’est révélée être un sport passionnant et attractif malgré les moyens moins importants qui y sont consacrés.
Depuis plus d’une trentaine d’années, Florly Santos aux côtés de son mari Dieudonné Boko, féru et grand passionné de la boxe, s’est investi sans limite et avec une détermination sans résidus dans la discipline. Ainsi, le couple passionné du noble art n’a trouvé autre moyen que de mettre leur dévouement au profit d’une association sportive. Seule résolution pouvant leur permettre d’affirmer et d’exprimer leur passion pour la discipline et d’autre part, permettre de détecter des talents, de les mettre en conditions afin de leur donner l’occasion d’affronter le monde de la boxe.
L’association sportive « Boxing Club » de Calavi créée quelques années en amont par le père du champion George Boko, et récupérer en 1992 par le couple Boko, après le décès du père fondateur, va se donner comme objectif principal de faire évoluer en grade les pugilistes afin d’en ressortir des champions d’Afrique et pourquoi pas des champions du monde.
Le défi lancé, le couple Boko animé d’une passion sans précédent va s’accompagner, s’appuyer et travailler de commun accord pour l’atteinte de leurs objectifs.
Très vite leurs efforts vont faire tâche d’huile, puisque de grands athlètes de la boxe béninoise, que ça soit Aristide Sagbo alias Soweto(9 fois champion d’Afrique et sacré champion d’Afrique à vie), George Boko alias le roi du K.O (25 combats dont 22 K.O) ou encore Nazaire Padonou ont tous au cours de leur carrière pris par « Boxing club » de Calavi.
Dieudonné Boko n’étant plus de ce monde depuis quelques années, sa femme, sa compagne, sa partenaire de vie, de cœur, et de travail, qui n’est rien d’autre que Florly Santos Boko continue de mener des actions pour pérenniser les ambitions et détermination de son défunt mari.
Aujourd’hui, elle a pris les rênes de « Boxing club ». Telle une Wonder Woman, elle allie force, détermination, engagement, concentration, stratégie et professionnalisme à sa passion, pour l’atteinte des objectifs de base qu’elle et Dieudonné Boko s’étaient fixés dès le départ.
Malgré les difficultés et obstacles qui s’imposent parfois à elle, Florly Santos Boko qui a intégré le milieu de la boxe depuis 1985, demeure imperturbable. Avec un esprit de leader et entourée d’une équipe de professionnels aguerris, elle est la reine du royaume « Boxing Club » de Calavi, qui compte aujourd’hui en son sein de jeunes boxeurs et boxeuses pétris de talents, ayant fait leur preuve au plan national et qui sont entrain d’être mis en conditions pour affronter des épreuves au delà des frontières béninoises.
Armée de ses gants et toujours debout sur le ring de la révélation et du développement de la boxe beninoise, Florly Santos Boko, seule et unique femme active dans l’environnement du « noble art » béninois et première responsable de « Boxing Club » de Calavi, ne fléchit pas dans l’expression de sa passion pour la boxe.
Plus qu’un engagement, poursuivre le combat de son défunt mari est un devoir pour Florly Santos Boko, la Wonder Woman de la boxe beninoise.
Bérénice Célia Gainsi
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